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MALADIES DES CEREALES

Les maladies céréalières, comme la rouille, la septoriose et autres, peuvent engendrer des pertes de rendement allant jusqu’à 50% dans les cas les plus graves. Considérées comme l’ennemi n°1 des grandes cultures, les maladies cryptogamiques touchant les céréales peuvent, en l’absence de traitement efficace, occasionner des dégâts considérables à la production et un manque à gagner pour l’agriculteur et le transformateur. Selon des experts réunis lundi dernier à Guelma, lors d’un séminaire organisé par le réseau d’amélioration de la qualité du blé du groupe Amor Benamor, les maladies céréalières comme la rouille, la septoriose et autres peuvent engendrer des pertes de rendement allant jusqu’à 50% dans les cas les plus graves. Alors que la campagne écoulée n’a connu pratiquement pas de grande atteinte cryptogamique, celle de l’année en cours semble déjà confrontée à un risque sérieux si les mesures nécessaires de lutte contre ces maladies ne sont pas prises en temps voulu. Selon un responsable de l’OAIC de la région est du pays, des observations sur le terrain ont confirmé que pas moins de 10 000 hectares de cultures céréalières à Mila et Constantine sont susceptibles d’être affectées par des maladies. «La situation est inquiétante, mais il n’y a pas lieu de craindre le pire si la vigilance des agriculteurs et des services concernés est de mise», a indiqué le même responsable. D’où la nécessité de sensibiliser davantage les fellahs et l’ensemble des acteurs de la filière céréalière. C’est dans ce cadre d’ailleurs que le réseau d’amélioration de la qualité du blé dur a organisé cette journée thématique d’information et d’action consacrée aux maladies, qui a permis de mettre en relief l’impact aggravant de la variabilité des conditions climatiques particulières observées au cours de cette campagne céréalière 2013/2014. Cette rencontre a aussi permis aux participants d’être à l’écoute des recommandations et des préconisations en vue de la préservation qualitative et quantitative des cultures. Parmi les points abordés, l’on peut citer «l’organisation, les modalités de mise en œuvre et le suivi des cultures dans le cadre du réseau d’amélioration de la qualité du blé dur de la région Est». Il a été aussi question de dresser un état des lieux sur la manifestation des maladies cryptogamiques qui se sont développées au cours de la campagne actuelle avec comme résultat des recommandations et des actions suggérées en termes de traitements préventif et curatif. Il convient de souligner que le réseau d’amélioration de la qualité du blé dur du groupe Benamor se veut un programme s’intégrant «dans les perspectives de la loi n° 08-16 du 3 août 2008 portant orientation agricole, qui définit l’organisation et l’intégration des professions agricoles et assure la promotion de l’approche participative, favorisant l’adhésion volontaire aux efforts de l’Etat».Un programme qui, selon ses initiateurs, a recueilli l’adhésion d’agriculteurs leaders des wilayas de la région est (Sétif, Mila, Guelma, Annaba et Souk Ahras), «convaincus par la nécessité de connaître au mieux la qualité technologique et sanitaire de leurs blés, de s’inspirer de l’avis des experts sur le suivi et la conduite des itinéraires techniques et donc d’aller vers plus de rapprochement et d’intégration avec les autres intervenants de la filière». L’objectif global recherché étant la production de blé dur de qualité technologique aptes à la fabrication de produits alimentaires de haute qualité, conformes aux besoins des consommateurs locaux.

                                             

Tag(s) : #ACTUALITE NATIONALE
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